succulente plante grasse

Souvent vendue comme une plante facile d’entretien, la plante grasse demande en effet peu d’attention. Je te partage dans cet article tout ce qu’il faut savoir pour qu’elle se plaise chez toi !

 

Les plantes grasses adorent la lumière

Un élément que l’on oublie parfois de mentionner : simple d’entretien ne veut pas dire que la plante n’a pas besoin d’une belle exposition à la lumière. Issues de milieux arides, les succulentes se sont adaptées au plein soleil, néanmoins si elle reçoivent une exposition directe, leur feuillage risque de changer de couleur avec le temps. Même si elles supporteront ces conditions extrêmes, cela ne veut pas dire qu’elle n’en pâtiront pas ! Il faudra donc adapter ton entretien en fonction de leur emplacement.

plante succulente grasse

Bien arroser tes succulentes

On retrouve très souvent la conclusion suivante quand on parle de l’entretien des plantes grasses : « elles n’ont pas besoin de beaucoup d’eau c’est parfait pour les débutants » ! Attention, tout dépend de l’endroit ou elles vivent et de la chaleur qu’elles devront supporter.  Les succulentes sont des plantes qui peuvent survivre à de fortes chaleurs. Leur feuillage à l’allure « gonflée » est capable de garder longtemps de l’eau à disposition. Cependant, il n’est pas toujours simple de doser correctement leur apport en eau car on pense qu’elles peuvent se débrouiller toute seule longtemps, à tord !

Un bon indice que ta plante manque d’eau : ses feuilles ont un aspect « ridé ». Un bel arrosage est alors nécessaire pour qu’elle puisse à nouveau faire des réserves. Je te conseille d’arroser ta plante en bassinant le pot de sorte que le substrat soit bien imbibé. N’hésite pas à lire mon article sur le sujet pour réussir ton arrosage !

 

L’emplacement parfait pour tes plantes grasses

Personnellement, je n’ai jamais trouvé mes plantes succulentes aussi belles qu’à l’extérieur : en effet elles profitent de la variation naturelle des températures en fonction des saisons, et l’arrosage se fait plus simplement « en pluie ». L’air extérieur permet aux plantes de sécher naturellement comme si une pluie venait les arroser. Attention néanmoins aux basses températures car les plantes grasses n’aiment pas le froid ! Lorsque l’hiver s’installe et qu’il fait 0°, je place mes plantes dans une petite serre ou à l’abri du froid et de la pluie sous une étagère (pour éviter que la pluie gelée ne fasse pourrir les racines).

De plus, avec mon expérience, je trouve que l’exposition idéale pour que les succulentes soient les plus belles possible, c’est à l’ombre. Je m’explique : j’ai déjà placé mes plantes grasses plein sud et semi-ombragé tout un été. Résultat, le substrat sèche très rapidement, un arrosage presque quotidien est nécéssaire et les feuilles sont vite brulées et perdent de leur éclat. Très souvent, je choisis mes plantes succulentes pour leur aspect et surtout leurs couleurs. Le soleil a tendance à vraiment les abîmer et elles peuvent vraiment souffrir de la chaleur surtout avec une culture en pot. A contrario, j’ai vu des succulentes magnifiques et parfaitement capables de résister à un été du sud de la France uniquement en pleine terre. Car les nutriments et les possibilités de récupération d’eau sont plus faciles pour les plantes !

 

grasse plante succulente

 

Voilà pour mes conseils concernant l’entretien des plantes grasses. On oublie que l’emplacement est souvent la clé de la réussite d’une plante. Je trouve ça super important de comprendre comment nos plantes évoluent avant de se lancer dans une variété. Merci pour ta lecture, partage moi ton expérience en commentaire et à très bientôt !

 

nouvel appartement plantes

Ca y est, tu es enfin installé dans ton nouveau chez toi ! Nouvelle ville, nouvelle orientation et une nouvelle étape commence pour tes plantes : l’adaptation !

 

Une fois le déménagement fait, place à l’emménagement !

Après quelques semaines, tes plantes commencent à baisser en niveau de stress (comme toi d’ailleurs) et se rendent compte de ce qu’il se passe. Après le choc du voyage, il est temps de s’adapter à un tout nouvel intérieur. Prépare toi, car toutes tes plantes ne vont pas réagir de la même façon. Certaines vont perdre des feuilles, d’autres vont dépérir mais tu ne sais pas trop pourquoi… Le plus important c’est d’être présent.e pour réagir rapidement et les sauver !

Alors mets toi en mode inspecteur gadget et observe à fond tes petites protégées pour les soigner rapidement !

Nouvel espace et nouvelle place !

Trouver une place pour tes meubles n’est déjà pas simple mais il faut aussi que tu penses à celle de tes plantes. Pas facile de les installer alors que tu ne connais pas encore les caractéristiques de ton nouveau logement !

Ce n’est pas grave lance toi, le plus important c’est qu’elles aient à disposition assez de lumière pour faire leur photosynthèse. Petite astuce : si tu sens qu’elles ont un petit coup de mou et que la période le permet, apporte leur un peu d’engrais liquide pour les encourager à reprendre du poil de la bête.

 

appartement nouvel plante

Prendre le temps d’essayer des choses

Trouver la place idéale pour tes plantes n’est pas si simple. Au fur et à mesure de ton installation, du temps et des saisons, tu apprendras à observer la lumière de ton nouvel appartement et à découvrir ses atouts et ses défauts ! Tente des choses, déplace tes plantes et trouve leur emplacement idéal ! Ca prendra le temps qu’il faudra, mais rappelle toi que le plus important, c’est qu’elles soient en bonne santé.

Egalement il est possible que certaines variétés se révèlent ne pas être heureuse dans ce nouvel environnement. Et oui toutes les plantes ne sont pas aptes à aller partout ! Peut être devras-tu te séparer de quelques unes pour éviter qu’elles ne dépérissent et meurent chez toi… Il est peut être temps de les offrir à tes proches pour leur trouver une nouvelle maison où elles seront mieux !

 

J’espère que toutes les étapes de ton aménagement se passent bien ! Bon courage à toi et tes plantes !

vacances plantes vertes

Ton départ en vacances approche et tu commences à te poser des questions. Comment vont faire tes plantes pour survivre sans toi ? Comment bien préparer ton départ ? On en parle dans cet article !

 

Fais le tour de toutes tes plantes !

Avant de partir en déplacement ou en vacances, le conseil numéro un que je te partage est le suivant : fait un gros check up pour vérifier l’état de santé de tes plantes. Partir en laissant de potentielles maladies se développer ne présage rien de bon. C’est un vrai plus que tes plantes soient en bonne santé lors de ton départ. N’hésite pas à les booster avec des produits comme le mélange Aïako, qui permet d’améliorer la résistance des plantes. Ce produit foliaire permet à tes protégées de supporter davantage les stress qui pourraient survenir pendant ton absence.

Petite astuce perso, j’apporte une bonne dose d’engrais liquide à mes plantes juste avant de partir. Ainsi elles auront à disposition les nutriments suffisants pendant mon absence et seront prêtes à se battre s’il le faut (contre la sécheresse ou les parasites par exemple).

 

Les aider à supporter la chaleur.

En été, le plus gros ennemi de tes plantes, c’est la chaleur. Et plus particulièrement la sécheresse de l’air. Nos plantes vertes sont des plantes tropicales, elles supportent donc bien la chaleur mais leur milieu naturel est très humide. Or c’est de moins en moins le cas dans nos intérieurs.

Voici quelques petites astuces pour apporter de l’humidité à tes plantes :

  • la coupelle de billes d’argile : place dans la coupelle de ta plante, un lit de billes d’argile et remplis la d’eau. En posant le pot sur la surface humide, (et non en contact, attention aux racines) l’eau en s’évaporant partagera un peu d’humidité à ta plante !
  • rassemble tes plantes entre elles : une plante correspond à un petit humidificateur car elle rejette de l’humidité. En les rapprochant les unes des autres, elles pourront en plus de se tenir compagnie, s’entraider. C’est une bonne solution, néanmoins si les acariens débarquent, ils auront un festin disponible tout prêt !
  • l’humidificateur : cette petite machine va apporter de l’eau aux plantes qui se trouvent autour. Certains peuvent parfois en partager assez pour atteindre 60 à 70% d’humidité pour les plantes les plus proches. Astuce : place tes plantes avec un humidificateur et ferme la pièce. Cela permettra à l’humidité de ne pas disparaître trop vite et à tes plantes d’en profiter plus longtemps !
  • place les dans ta salle de bain : c’est la pièce la plus humide de chez toi. Le problème, c’est que toutes les salles de bain ne possèdent pas de fenêtre. Alors c’est une super astuce à appliquer s’il y a de la lumière naturelle à disposition !
  • le oyas ton nouveau meilleur ami : cette petite réserve d’eau au fond poreux offre à ta plante un petit d’eau d’eau supplémentaire après ton arrosage. Il pourra l’aider à supporter plus longtemps un manque d’eau si la température n’est pas trop haute ! Car si la plante a soif elle se servira. Le oya peut se vider en 2 jours au lieu de durer une semaine.
  • le linge propre : en séchant le linge libère un peu d’humidité dans la pièce où il sèche. C’est l’occasion de retrouver des vêtements propres à ton retour de vacances !

 

Plus ton absence durera, plus tes plantes souffriront.

 

Malheureusement, au vu des conditions que l’on a vu précédemment, ton intérieur en été n’est pas forcément l’endroit idéal pour tes plantes. Etant en pot, elles sont dépendantes des soins que tu leur apportes au quotidien. Mais le manque d’eau peut également être fatal pour tes plantes. Pour tes futurs rempotages, peut être qu’un substrat plus à même de retenir l’eau pourra les aider. Par exemple un mélange avec de la perlite ou de la vermiculite sera plus adapté. Mais si tu pars des semaines sans que personne ne passe voir tes plantes, elles risquent de passer l’arme à gauche…

 

Les erreurs à (absolument) éviter :

  • Partir sans avoir arrosé correctement tes plantes avant.
  • Fermer TOUS les volets de ton intérieur. Les plantes ont besoin de nutriments, d’eau et de lumière. Si tu plonges ton intérieur dans le noir, tu vas perturber leur rythme naturel et les priver de pouvoir faire leur photosynthèse. Cette erreur peut être fatale pour tes plantes parfois plus qu’un manque d’eau.

 

On n’oublie pas que l’on a des êtres vivants à la maison, et que l’attention et la présence sont les bases de l’entretien. Alors si tu veux partir tranquille, fais le tour de ton entourage et demande à quelqu’un de passer les voir.

 

Merci pour ta lecture, passe de bonnes vacances et prends bien soin de tes plantes !

 

 

faire fleurir cactus

Et bien oui ! Tous nos petits cactus ont la faculté de fleurir ! Dans cette article je te partage mes tips pour réussir la floraison de tes cactées !

 

Le cactus a parfois besoin de temps et surtout d’un bon environnement !

 

Avant de se lancer dans la technique pour faire fleurir un cactus, il faut apprendre à connaître son rythme. Comme toutes les plantes, le cactus a à l’origine une grosse période de dormance durant l’automne et l’hiver. Aujourd’hui, avec l’évolution des matériaux de nos maisons et le chauffage, nos intérieurs sont moins froids. Or sans période de dormance et sans baisse de la température, il est impossible pour beaucoup de plantes fleuries de fleurir.

Dans la nature, le cactus fleurit sans problème, nous allons recréer au mieux les conditions de sa vie dans le désert.

Les 3 grandes étapes pour faire fleurir un cactus :

Respecter son moment de pause :

Tu peux placer ta cactée dans un endroit frais (5 à 10° suffisent) et sec afin d’éviter que les racines ne pourrissent. Elle ne doit pas être plongée dans le noir, une pièce moyennement lumineuse sera parfaite.

Plus d’eau du tout !

On stoppe aussi les arrosages. Pendant sa dormance, le cactus ne pousse plus du tout et il n’a pas besoin d’eau.

Un retour à la normale tout doucement pour ton cactus !

Dès que les températures remontent (vers le début du printemps) tu peux déplacer ton cactus pour le placer à son endroit initial. Cette douce acclimatation devrait lui permettre de lancer sa floraison et toi d’en profiter dès le printemps ! Tu peux également reprendre les arrosages tout en faisant en sorte que le substrat sèche bien avant d’arroser à nouveau.

fleurir cactus faire

Comment stimuler la floraison du cactus ?

Comme beaucoup de plantes fleuries, le cactus a besoin d’un choc thermique.

Personnellement j’ai trouvé le bon compromis : mes cactus sont placés à l’extérieur dans une petite serre. Il y fait frais l’hiver et ils sont à l’abri de la pluie. Ils profitent ainsi de la baisse et de la hausse des températures naturelles. Ils sont très vite exposés au soleil car mon balcon plein sud le permet ! Cette année sans rien faire, mon premier cactus a sorti de magnifiques fleurs roses pour mon plus grand bonheur !

Le soleil est lui aussi très important pour stimuler l’apparition des premières fleurs. De plus mes cactus sont dans des pots en plastique et dans un substrat bien drainant pour éviter au maximum la pourriture des racines.

Egalement, lorsqu’une plante souffre (manque d’eau, par exemple) la floraison est plus stimulée. Car pour survivre, la plante doit se reproduire et la floraison entraîne la formation de graines qui permettent de conserver l’espèce.

De part mon expérience, j’ai aussi compris qu’il fallait être patient, et que parfois de bonnes conditions ne suffisent pas à faire fleurir un cactus. Il peut arriver que le choc ne soit pas assez ou trop fort et que la plante ne soit pas réellement dans des conditions optimales. Alors on l’observe, on la chouchoute et on tente l’année suivante !

 

cactus faire fleurir

 

Merci d’avoir lu cet article, j’espère que tu réussiras à faire fleurir tes cactus ! 

arroser plante interieur

Tu galères encore à trouver le rythme d’arrosage pour tes plantes d’intérieur ? Je te partage mes conseils indispensables pour bien arroser tes plantes !

 

Pourquoi doit-on arroser une plante ?

Dans le sol où les racines se développent, il y des nutriments essentiels à la plante qui se dissolvent dans l’eau. C’est seulement après ce phénomène, que les racines peuvent les absorber et les transporter jusqu’aux feuilles via des canaux pour atteindre les tiges ou les troncs.

Une fois que ces nutriments atteignent les feuilles, la sève brute se mélange au dioxyde de carbone récupéré par la plante pour devenir de la sève transformée. C’est cette sève qui est la nourriture de la plante et qui sera à son tour transportée jusqu’aux racines.

Arroser correctement ça veut dire quoi ?

Même avec un arrosage minutieux es-tu sûr.e d’avoir arrosé correctement ?

Il n’y a pas qu’une seule façon de faire. Tu peux arroser sur le substrat et de faire entrer l’eau par le dessus du pot. Suivant le contenant et l’état de la terre, tu devras parfois prendre le temps d’arroser doucement pour que la terre soit bien imbibée. Il est possible que l’eau passe très rapidement de la terre à la coupelle ou le cache-pot. Dans ce cas, laisse l’eau pendant 30min pour donner le temps à la plante de récupérer l’eau.

Cela m’amène à la deuxième manière d’arroser : l’arrosage par bassinage. Il suffit de placer son pot dans un bol ou seau d’eau et de partiellement ou complètement l’immerger.

Ainsi tout le substrat ou du moins les racines pourront récupérer l’eau par capillarité pour réaliser un arrosage complet et une hydratation de qualité.

Pourquoi ma plante ne boit pas?

Après l’hiver ou lorsque ta plante est dans son substrat depuis des années, tu pourras observer un phénomène dans le pot de ta plante comme dans la nature : le lessivage. Il s’agit du transfert des différents éléments du sol vers le bas du pot ou vers les profondeurs de la terre. Ce qui rend le substrat beaucoup moins apte à accueillir des cultures. Le lessivage appauvrit les sols mais peut aussi polluer les nappes phréatiques et les cours d’eau. Les pesticides, engrais et autres sont transportés par l’eau via l’eau d’infiltration et les ruissellements vers ces zones.

L’importance du choix du substrat prend alors tout son sens ! Car tous les sols ne sont pas soumis à un fort lessivage. Si le sol est équilibré il subira un lessivage moins conséquent et sera plus facile à gérer. Par exemple, le terreau universel Clotaire est composé uniquement d’éléments naturels sans engrais chimiques. Garanti sans tourbe, il apportera tous les éléments nutritifs à tes plantes vertes.

Un bon terreau doit permettre :

  • un ancrage solide des racines.
  • une bonne aération pour éviter la pourriture des racines.
  • une bonne capacité de rétention d’eau.
  • une bonne circulation des éléments nutritifs.

Tu peux retrouver toute la gamme des produits Clotaire sur leur e-shop. Sélectionne le substrat le plus adapté à ton type de plante !

C’est tout pour cet article sur l’arrosage des plantes, j’espère qu’il t’a permis d’en apprendre un peu plus sur l’importance d’un bon arrosage ! Partage ton expérience en commentaire !

ravageur plante verte

Avoir des plantes d’intérieur c’est avoir de petits êtres vivants qui respirent et peuvent parfois subir des attaques de nuisibles. Nous allons voir ensemble quels sont les ravageurs les plus fréquents chez nos amies les plantes et comment y remédier.

 

Les araignées rouges :

 

ravageur araignee rouge

De la famille des Tetranychidae, c’est une espèce d’acarien. En tant que parasite de beaucoup d’espèces végétales, elles sont très connues comme ravageur de culture. Lorsqu’elles attaquent une plante, elles tissent des toiles qui retiennent l’humidité et leur assurent une protection face au vent, prédateurs et traitements.

Comment se manifeste leurs attaques :

Les araignées rouges utilisent nos plantes comme hôte et aspire le contenu cellulaire des feuilles cellule par cellule. Cela laisse de minuscules tâches claires comme des cicatrices où la cellule a été détruite. Quelques piqûres peuvent paraître inoffensives mais l’attaque de centaines de milliers d’araignées rouges peut causer de trop nombreuses lésions et ne plus permettre à la plante de réaliser sa photosynthèse correctement. A noter que les toiles peuvent aussi venir serrer les organes (feuilles, racines, tiges) de la plante et perturber sa croissance.

Pourquoi apparaissent-elles sur nos plantes ?

Leur développement est optimal entre 23° et 30° et à une humidité relative inférieure à 50%.

Elles se propagent en passant d’une plante à une autre si elles se touchent ou par le sol si la distance est petite.

Comment se débarrasser des araignées rouges?

Les araignées rouges détestent les milieux trop humides. Si tes plantes subissent des attaques régulièrement, c’est que ton intérieur est trop sec.

Petites astuces :

  • Tu peux placer tes plantes sur des lits de billes d’argile qui vont humidifier l’espace proche de ta plante.
  • Pulvérise régulièrement voire tous les jours, de préférence le matin pendant les périodes chaudes.
  • Place un humidificateur proche de tes plantes. Il maintiendra un niveau d’hygrométrie élevé qui évitera l’apparition des ravageurs.

Les traitements efficaces :

  • Si la plante n’est pas trop infestée, une simple douche peut suffire à déloger les nuisibles. On peut aussi favoriser un traitement au savon noir mélangé à de l’eau.
  • Si l’invasion est importante, il faudra supprimer les feuilles les plus atteintes et traiter avec une décoction de prêle (30g/L d’eau) ou de purin d’ortie. Une solution d’huile essentielle de romarin avec de l’eau peut aussi faire l’affaire.

N’hésite pas à renouveler le traitement régulièrement pendant 2 semaines, 1 mois.

 

Les cochenilles farineuses :

cochenille farineuse ravageur

Elles font partie de l’espèce d’insectes hémiptères. C’est également un parasite pour les plantes et elles en apprécient un très grand nombre. La plupart du temps elles se cachent et leurs attaquent sont identifiables car elles laissent des tâches blanches à l’aspect cotonneux. Elles se déplacent très doucement et s’apparentent à de petits cloportes blancs.

Les cochenilles sont des insectes phytophages et se nourrissent de la sève des plantes. On les trouve sur les feuilles et le long des nervures qui conduisent à la sève. Mais elles se situent aussi près des noeuds là où elles sont difficiles à retirer.

Quand elles sont trop nombreuses elles peuvent laisser de tâches couleur blanche et déformer les feuilles ou les fleurs. Comme elles se nourrissent de la sève des plantes, on pourrait se dire qu’elles les affaiblissent, mais en réalité, les cochenilles comme les pucerons, rejettent du miellat (liquide épais et visqueux excrété par les insectes piqueurs/suceurs). Très sucré, ce miellat lorsqu’il tombe sur les feuilles offre un support idéal à l’apparition de champignons comme la fumagine.

En gros la cochenille affaiblie la croissance de la plante et la rend vulnérable à d’autres maladies.

Pourquoi apparaissent-elles sur nos plantes ?

Souvent, la contamination se fait via une nouvelle plante arrivée à la maison. Avant de ramener une nouvelle protégée, on vérifie bien les recoins où elles pourraient se cacher avant l’achat. Notamment sous les pots, au niveau des coupelles où elles trouvent parfois refuge.

Plus les plantes sont proches, plus c’est facile pour elles de se déplacer. Les mâles eux, sont dotés d’ailes et peuvent se déplacer de plante en plante.

Comment se débarrasser des cochenilles ?

Elles peuvent être très coriaces et difficiles à faire disparaître une fois qu’elles ont élu domicile dans une plante. Le problème avec les cochenilles, c’est que même une fois tuées, certaines peuvent s’être cachées à la base des racines.

  • Si la plante est petite, et que l’invasion n’en est qu’au début, je te conseille de dépoter la plante, de supprimer toutes les cochenilles à l’eau tiède avec une brosse à dent puis de la passer en hydro le temps qu’elle se remette.
  • Appliquer une solution d’eau savonneuse, ou d’alcool à 90° avec un chiffon est radical, mais parfois long car il ne faut en louper aucune.
  • Un mélange d’alcool et de vinaigre blanc a aussi fait ses preuves mais comme précédemment, il faut les supprimer une à une !

Les thrips :

thrip ravageur plante

Ils constituent l’ordre des thysanoptères. Ce sont des insectes ptérygotes néométaboles. On les appelle souvent les “bêtes d’orage” ou “bêtes de chaleur” car ils apparaissent très souvent lorsque l’on aère nos intérieurs lors d’une pluie d’été. Il existe énormément d’espèces de thrips et certaines ont même un rôle important de pollinisation. Des espèces sont d’ailleurs régulièrement découvertes.

Les thrips se nourrissent en piquant les plantes sur les feuilles ou des boutons en y creusant des galeries. On peut alors y voir apparaître des stries argentées et les fleurs se nécroser. Il y a souvent de petits points noirs présents sur les feuilles d’une plante infestée : il s’agit des excréments du thrips. Très souvent, leur attaque entraine des maladies, comme la virose qui est incurable pour les plantes.

Pourquoi apparaissent-ils sur nos plantes ?

Comme les araignées rouges, les thrips se développent par temps chaud et sec. Attention lorsque le froid est de retour, les larves quittent les parties aériennes et se cachent dans le sol pour hiberner.

Ils possèdent des ailes et peuvent se déplacer jusqu’à 3m dans une pièce. C’est ce qui les rend les plus difficile à éliminer dans une collection car ils se propagent vite dans une même pièce.

Comment se débarrasser des thrips ?

Le thrips est compliqué à faire disparaître car il peut se cacher dans la terre et se multiplier rapidement. En cas d’attaque je recommande donc de traiter l’ensemble de la collection et aussi la surface du terreau ce qui pourra permettre la mort des larves. D’expérience, un seul traitement au savon noir est inefficace. Il faut employer les grands moyens.

  • Une décoction d’ail avec du savon noir, l’huile de neem ou pyrèthre. Attention même si ces insecticides sont naturels il faut les manier avec précaution et faire attention à ses animaux de compagnie lors de l’utilisation.

 

J’espère que j’ai partagé un maximum d’infos sur les parasites les plus souvent présents chez nos plantes d’intérieur !

N’hésite pas à partager ton expérience en commentaire !

nettoyer plante verte

Comme tout ce qui est immobile, les plantes aussi ont besoin d’être nettoyées !

Un petit plus qui pourrait totalement changer leur évolution au sein de ton intérieur ! Je t’explique tout ça !

 

 

Le nettoyage de tes plantes fait partie de leur entretien !

Le dépôt de particules et de poussières est un phénomène récurant dans nos intérieurs : en se déposant sur les feuilles de tes plantes, il obstrue les stomates qui permettent à la plante de respirer ! Si le dépôt est important il empêche aussi la lumière d’atteindre correctement les feuilles et perturbe la photosynthèse.

Pour éviter cela, tu devras nettoyer tes plantes régulièrement et tout au long de l’année !

Comment nettoyer ses plantes vertes ?

Il y a énormément d’astuces que tu peux retrouver sur internet, mais attention tout de même ! Garde un peu de bon sens tout en pensant que le but est de soulager la plante et non de la perturber. On évite d’obstruer davantage les feuilles avec du lait, de la bière, de l’huile d’olive ou autre liquide. Les solutions naturelles, voire seulement de l’eau claire c’est parfois largement suffisant !

Tu peux utiliser un chiffon humide ou une éponge en faisant bien attention de ne pas abîmer ta plante. Place ta main sous la feuille et accompagne tes gestes. N’hésite pas à également nettoyer le dessous des feuilles car c’est souvent là que se cachent les acariens !

Personnellement j’aime bien doucher mes plantes : sous la pluie ou sous la douche au jet d’eau « en pluie » pour un nettoyage et arrosage réussi !

Attention également aux plantes à feuilles duveteuses, elles n’apprécient pas les chiffons et il faudra utiliser un petit pinceau ou une brosse à poils tout doux !

Quelques astuces supplémentaires pour chouchouter tes plantes :

  • Pour un nettoyage et un traitement préventif, tu peux tout à fait faire un mélange eau + savon noir pour purifier en profondeur les feuilles de tes plantes et prévenir l’arrivée des maladies.
  • Aère ton logement au moins 10 min par jour : il est important de renouveler l’air pour tes plantes et permettre à la poussière d’être évacuée par les courants d’air.

 

N’hésite pas à passer du temps à prendre soin de tes plantes pour qu’elles évoluent au mieux dans leur environnement !

nouvelle plante interieur

Une nouvelle arrivante à la maison ! Suite à ton dernier achat plante, ta nouvelle protégée intègre pour la première fois ton intérieur !

Mais quelles sont les premières choses à faire en arrivant à la maison ? Je t’explique tout !

 

Apprends à connaître ta nouvelle plante !

Premièrement, connais-tu son petit nom? Est-ce que lors de ton achat tu as pu avoir des informations sur ses besoins en terme d’entretien ? Est-ce que tu connais son emplacement favoris ? Tant de questions !

Si tu ne la connais pas, je t’invite à faire un tour sur ma page dédiée à l’entretien des plantes, qui sait, peut être que tu croiseras ta nouvelle plante par ici !

Si tu as déjà toutes ces informations en ta possession, sache qu’il lui faut un petit temps d’adaptation : pose la d’abord à un endroit où tu pourras vérifier son état régulièrement et observer si son acclimatation se passe bien. Le but est d’apprendre à vous connaître et de pouvoir appréhender ses futurs besoins au mieux. Si lors du voyage ta plante a subi quelques dégâts, n’hésite pas à supprimer les feuilles abîmées pour lui redonner de la force.

Note bien que certaines plantes peuvent perdent leurs feuilles lorsqu’elles sont déplacées. Par exemple l’alocasia peut se retrouver avec deux, trois feuilles après seulement quelques jours chez toi ! Les plantes à caudex peuvent également se retrouver nues si les changements de température sont trop importants.

Egalement si tu ne l’as pas fais en magasin, je te conseille de vérifier que ta plante est en bonne santé pour éviter de la mêler à ses semblables si elle a besoin au préalable d’un traitement préventif.

NB : si tu as peur de découvrir une maladie sur ta nouvelle plante dans les jours qui suivent ton achat, tu peux tout à fait la placer en quarantaine le temps qu’il  faudra.

Est-ce que je dois rempoter ma nouvelle plante?

Déplacer une plante d’un endroit à un autre est stressant pour elle. Si tu es à l’aise avec le rempotage et que tu penses que c’est nécessaire (par exemple que ses racines sortent du pot par le dessous) tu peux le faire ! Néanmoins il n’est pas obligatoire de rempoter ta plante dès l’achat. Tu peux la laisser s’acclimater en priorité pour la stresser le moins possible.

Il m’est arrivé de faire un rempotage d’urgence alors que la plante avait subi un long voyage. Cela me permet de vérifier l’état général de la plante et notamment ses racines. Dans ces cas là, si la plante a l’air fatiguée, c’est une bonne idée d’aller vérifier si tout se passe bien sous la terre !

 

Partager la vie de ma nouvelle plante : la suite !

Et après ? Petit à petit ta nouvelle plante va s’habituer à son nouvel environnement. Observe la régulièrement pour comprendre ses besoins et suivre son évolution. Concernant l’arrosage, il dépend de la température de ton intérieur. Plus la température sera élevée chez toi, plus les arrosages seront fréquents. Prends bien en compte la famille de ta plante pour lui apporter la quantité d’eau à la fréquence en fonction de ses besoins. Aussi, n’oublie pas de prendre en compte le contenant de ta plante, c’est à dire le pot dans lequel elle évolue.

 

La clé pour que tout se passe bien avec ta dernière plante : observation, patience et amour !

pot argile pot plastique

C’est une très bonne question ! Quand on cultive les plantes en intérieur ou sur le balcon, on se demande très souvent quel est la matière du pot qui est la plus adaptée à sa plante. Je te partage les avantages et les inconvénients des deux types de pots.

 

Attention disclaimer : il n’y a pas une seule et unique façon de faire ! Il est important d’adapter la matière du pot aux besoins de la plante et surtout à tes propres habitudes d’arrosage ainsi que l’environnement dans lequel vit la plante. Tous ces critères sont très importants. On ne cultivera pas un pilea en Guadeloupe sur une terrasse de la même façon que dans mon salon à Lyon en France par exemple. Garde bien ces premières phrases en tête lorsque tu feras ton choix ! 🙂

Pour choisir entre les deux matières, on va se poser aussi la question de l’esthétisme, la durabilité et surtout les bienfaits de la matière pour la plante.

 

Les pots en argile, une matière naturelle et idéale pour les racines.

Le pot en argile est une poterie non émaillée. C’est pour cela qu’elle conserve une porosité qui permet naturellement d’éviter une stagnation de l’humidité et une meilleure respiration des racines. Cela peut éviter une trop forte stagnation de l’eau et peut sauver une plante si elle subit un trop plein d’eau ! Egalement l’argile possède des propriétés isolantes qui évitent que le pot ne chauffe trop au soleil.

A l’inverse, si tu places une plante qui a de forts besoins en eau dans un pot en terre cuite, elle pourrait subir un dessèchement rapide du sol. L’argile est une matière sensible au froid, le pot pourrait s’écailler ou se fissurer s’il subit des températures négatives trop intenses et à répétition.

Petit résumé des avantages et inconvénients :

  • Le pot en terre cuite laisse respirer les racines et leur permet de mieux se développer.
  • Les racines auront tendance à se développer plus vite et à demander un arrosage plus fréquent car la terre cuite étant poreuse, elle induit une évaporation plus rapide.
  • La matière du pot protège les plantes du froid car elle est plus épaisse, mais le pot est plus fragile.
  • Plus lourd, le pot en terre cuite amène une plus grande stabilité. Mais cela peut être un inconvénient si tu es amené à le déplacer souvent.
  • Le pot en argile est plus coûteux.

De plus on reste sur une matière naturelle qui est faite pour durer. Choisir un pot en argile c’est éviter la surconsommation de plastique et choisir de les utiliser et des les entretenir au fur et à mesure des années. Avec le temps, ils peuvent présenter des traces de champignons ou encore des dépôts organiques suite au calcaire ou à l’apport d’engrais.

Notamment, je trouve que c’est un choix esthétique, plus élégants, ils amènent ce cachet que j’aime tant à une déco d’intérieur. C’est une matière qui vit avec nos plantes et avec nous.

 

pot plastique pot argile

 

Les pots en plastique, parfaits pour des plantes aux besoins en eau importants.

De mon côté, je n’utilise que très rarement les pots en plastique. Mais depuis peu, j’ai pu leur trouver certains avantages car mes habitudes d’arrosage ont changé à cause de mon exposition plein sud.

Le pot en plastique est une matière plus légère qui facilite le déplacement des plantes. Je le trouve idéal pour des boutures ou des plantes en transition entre deux environnements (que l’on vient d’acheter en magasin par exemple). Il permet également de retenir plus longtemps l’eau, ce qui évite un arrosage parfois très/trop fréquent. Il est parfait pour des plantes qui aiment avoir un substrat frais en permanence. En adaptant le substrat et en le changeant régulièrement, le pot en plastique est une très bonne solution pour cultiver les plantes d’intérieur.

Néanmoins, cette matière étant moins durable, même si certaines marques créent désormais uniquement des pots en matières recyclées, je pencherai toujours vers un pot en argile. Même s’il est plus léger, le pot en plastique ne protège absolument pas les plantes du froid et l’ensemble peut geler très vite. Egalement si la couleur du pot est sombre, les rayons du soleil peuvent brûler les racines, car la chaleur du pot peut monter rapidement.

 

Petit résumé des avantages et inconvénients du pot en plastique :

  • Léger et souvent peu cher, on en trouve partout à toutes les sauces.
  • Il permet de garder le substrat humide plus longtemps.
  • Costaud, il tient plus longtemps dans le temps et peut être facilement réutilisable.
  • Il ne permet pas de protéger les racines du froid et de la chaleur.

 

Côté esthétique, il existe un très grand nombre de pots en plastique, de toutes les formes et surtout de toutes les couleurs. Je peux tout à fait comprendre que l’on apprécie sélectionner le pot adapté à sa déco. De mon côté, j’aurai plus tendance à avoir envie de le placer dans un cache-pot, notamment pour éviter cette vision de matière plastique en plein milieu de mon salon. Le coût peut être un argument non négociable, car suivant la taille et la qualité, on peut trouver des pots en plastique à moindre frais.

 

Tu as désormais toutes les cartes entre tes mains pour faire le choix qui te correspond à toi, suivant tes habitudes, tes valeurs, tes plantes et leurs besoins.

Je partagerai toujours ma façon de faire, mais je sais aussi que chaque personne et chaque plante sont différentes et que l’on peut trouver un avantages à toutes les options.

 

N’hésite pas à partager ton expérience en commentaire ! A très vite !

 

caladium plantation culture

Les caladiums font leur grand retour ! Pour l’occasion je vous partage comment procéder pour planter ces tubercules !

 

Disclaimer : il n’y a pas qu’une seule et même façon de faire pour planter les caladiums ! Chacun.e a sa méthode : je vais te partager la mienne et te décrire celles qui sont également possibles. A toi de choisir celle qui correspond à ton intérieur et à tes habitudes d’entretien.

Etape 1 : nettoyer les tubercules !

Tout d’abord et surtout, s’il s’agit de tubercules de caladiums que tu as planté les années précédentes (voire même ceux que tu viens de recevoir), il est important de les nettoyer et de vérifier qu’ils sont sains. Ce serait dommage de planter des tubercules en mauvais état qui pourraient ne pas se développer.

Retire donc les veilles racines et la poussière autour de tes tubercules tout en douceur. Si lors de ton nettoyage, tu trouves des éléments mous, il faudra les séparer à l’aide d’un cutter avec une coupure nette et laisser sécher l’ensemble pour mettre toutes les chances de ton côté.

Cette étape est indispensable pour éviter que ces éléments entraînent la pourriture du caladium.

 

Etape 2 : identifier le sens de plantation.

Ce n’est pas forcément évident, mais il est très important de placer ton tubercule dans le bon sens pour son bon développement.

En général, la partie inférieure qui est à placer en fond de pot, est la plus plate et lisse. Alors que la partie à placer vers le haut (de là où va sortir ton caladium), présente une légère bosse voir même parfois un début de pousse. On appelle cette partie les yeux du tubercule.

Si vraiment tu as un gros doute quand au sens de plantation, place le de façon horizontale, ainsi les racines se formeront facilement et la sortie de terre de tes caladiums sera plus simple. Un caladium planté à l’envers pourra quand même sortir mais cela prendra beaucoup plus de temps, car les tiges pour atteindre la lumière, devront faire le tour du tubercule avant de pouvoir rejoindre la surface.

Quel terreau utiliser pour les caladiums ?

Avant de planter les tubercules, certaines personnes les font tremper dans l’eau. Comme on pourrait le faire pour des graines afin de les faire germer au préalable avant de les mettre en terre. De mon côté, j’ai toujours eu peur de les faire pourrir de cette façon, et cette étape n’étant pas obligatoire, je m’en passe en général.

Niveau substrat chacun a son école également : certains les placent en sphaigne, d’autres en fibre de coco + perlite, etc… De mon côté j’ai toujours fais avec du terreau universel et tout c’est très bien passé. A celles et ceux qui ont peur de devoir faire des mélanges de substrat pour la mise en terre, pas de panique tout fonctionne très bien. Cette année néanmoins je vais faire un mélange terreau universel avec perlite pour permettre à mon terreau de rester frais plus longtemps.

Egalement comme il s’agit de plantes qui ont une « durée de vie » je ne mets pas de billes d’argile en fond de pot.

 

Etape 3 : Prêt.e à planter tes caladiums ? C’est parti !

Une fois ton substrat choisi c’est parti pour le choix du contenant ! Comme les plantes d’intérieur, sélectionne un pot adapté à la taille du/des tubercules! Car oui, qui ne rêve pas d’une belle potée de caladiums colorée? L’année dernière j’ai réuni un bon nombre de mes tubercules dans une jardinière en plastique et le résultat était top ! Alors quelle option vas-tu choisir cette année?

Hop hop hop en terre ! Prends ton pot, place un fond du substrat en premier puis viens placer ton/tes  tubercules sur le substrat. Recouvre ensuite ton pot de terreau, de sorte que les yeux soient plus ou moins visibles à la surface. Pour terminer, on arrose abondamment !

 

plantation caladium culture

Et ensuite ? Entretien et sortie des premières tiges de caladiums.

Il est important de garder un substrat frais en permanence avec une température du sol constante. Il faut éviter les courants d’air ! Attention, j’ai bien dis terreau frais et non détrempé au risque de faire pourrir le tubercule.

Pour booster la pousse, il y a plusieurs manières de faire :

Tu as le choix de laisser ton tubercule à l’air libre et de patienter. Mais tout le monde n’est pas comme toi !

Tu peux placer ton pot dans une serre, boîte en plastique, sac de congélation, sous cellophane… Tout ça pour garder une chaleur permanente et un environnement humide. Attention néanmoins à bien aérer le tout ! Et oui, la pourriture peut vite s’installer sur le substrat voire même faire disparaître tes tubercules.

Et dernière étape, place ton/tes pots à un endroit très lumineux pour encourager la pousse de tes futurs caladiums !

 

Les erreurs à éviter !

Je le rappelle encore une fois, l’erreur la plus fréquente lors de la mise en terre des caladiums c’est la pourriture du tubercule. Egalement les mouches de terreaux attirées par la terre humide et chaude, adorent s’installer et venir grignoter petit à petit nos jolis caladiums. Une fois la mise en terre effectuée, il faut être attentif à leur évolution pour vérifier que tout se passe bien.

Egalement la variation de température du sol peut être un problème : si les tubercules ne sont pas dans les meilleures conditions pour germer, ils vont stagner et rester trop longtemps en « attente » dans le substrat. Cette situation peut vite se terminer avec une pourriture également. Alors, plus tu plantes tard tes caladiums, plus la pousse sera facile.

Si tu te rends compte qu’un de tes tubercules est en mauvais état, il va falloir agir vite. N’hésite pas à déterrer le tout et vérifier son état. Si une partie est molle c’est le moment de sauver ton caladium. Coupe de façon nette pour séparer les deux parties et laisse sécher la plais plusieurs heures. Puis rempote le dans un nouveau substrat et encourage le à repartir à nouveau ! Il vaut mieux sauver un caladium que le perdre totalement non? Alors tente des choses et surtout agis vite !

 

NB : Tu n’as pas forcément besoin de lampes horticoles ou de tapis chauffant pour lancer la pousse de tes caladiums. Je peux comprendre ton impatience, mais si tu n’es pas équipé, ce n’est pas grave ! Attends que la période soit plus douce pour lancer tes caladiums. Car la base du développement de nos petits tubercules : chaleur, lumière et humidité !

 

J’espère que cet article complet t’aidera au mieux à lancer la culture de tes caladiums !

Pour rappel, tu peux avoir aperçu des caladiums en extérieur mais il s’agit probablement d’autres pays ! En France il fait malheureusement trop froid et/ou trop sec à l’extérieur pour pouvoir les placer sur ton balcon ! On cultive donc ces beautés à l’intérieur de nos appartements !

Longue vie à tes caladiums ! Profite en bien, car ils ne durent que quelques mois. 🙂

PS : Rendez-vous sur cet article lorsque tes caladiums seront un peu fatigués !